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Kaamelott, la légende juridique

Un nouvel ouvrage et deux contributions de Laure et Michaël Laref.

Après Tolkien, et d’autres, et si vous aimez cette fois-ci les enchanteurs, la magie, les potions, la chevalerie, mais surtout l’humour, le droit et l’univers d’Alexandre Astier

Laure et Michaël Laref nous annoncent la parution prochaine de l’ouvrage Kaamelott, la légende juridique, auquel ils ont l’un et l’autre contribué. Amateur de l’univers ou simplement curieux d’en découvrir son approche par le prisme du droit, cet ouvrage a réellement souhaité se rendre accessible à tous ! Une publication qui poursuit l’œuvre initiée dans la nouvelle Sous-collection Droit et pop culture, Collection Droit Politique & Société des PUFC  / après Star Wars et les Super-héros dans lesquels vous pourrez retrouver d’autres contributions de Michaël Laref).

Rassemblant une vingtaine de contributions, celle de Michaël Laref explore « la preuve de Kaamelott à nos jours : la quête du Graal de la vérité ». Un article, qui comme il l’explique : «tente de dresser un panorama de la preuve (antique à celle de demain) et de relativiser les dissemblances qui ont pu être invoquées tant à l’aune des avancées probatoires scientifiques, techniques et technologiques elles-mêmes, que de ceux (experts, etc.) qui, au fil du temps, tentent de la révéler. » Son analyse débute donc en partant des preuves irrationnelles, notamment surnaturelles (le célèbre duel de Carrouges notamment), pour cheminer vers les preuves « rationnelles » : les neurosciences et donc la neuropreuve. La distinction entre les premières et les secondes semblent souvent n’être qu’une façade, l’irrationalité frappant celles que l’on qualifie de rationnelles et inversement pour celles qualifiées d’irrationnelles, le système probatoire étant en fait, en droit, bien plus logique et construit que ce qu’il n’y paraissait pour permettre d’incriminer et de condamner certaines catégories identifiées de personnes.

Laure Laref a de son côté, contribué à l’ouvrage sous le titre : « La justice pénale à Kaamelott ou quand les prérogatives du Sanguinaire confrontent les aspirations du Juste ». Elle y a étudié « le droit répressif de Kaamelott, dont la mise en œuvre semble principalement assurée de manière tout à fait arbitraire par Léodagan chargé des « séances de justice » (à la fois à Kaamelott et en Carmélide) et la place du Répurgateur, toujours prompt à invoquer la mise au bûcher, semblant pourtant déchiré entre les aspirations progressistes d’Arthur et les pratiques apparemment ancestrales».

« Cette contribution a eu pour ambition, épisode après épisode, de questionner la justice pénale mise en œuvre à Kaamelott mais aussi de pointer certains anachronismes et certains raccourcis. »

 

 

Article édité le 1 août 2023

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