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Concours du Prix de thèse 2022

3 candidats pour la Faculté de Droit dont le 1 premier prix pour Marion Rousseau, Assistante doctorante en 3ème année !

Comme chaque année, la Commission recherche de l’Université Catholique de Lille a décerné son Prix de thèse 2022, avec pour but de distinguer les travaux doctoraux ayant un fort impact sociétal. 10 candidats s’étaient ainsi présentés, dont 3 doctorants attachés au Centre de recherche sur les relations entre les risques et le droit de la Faculté de Droit : notamment Aurélia Lamiroy, Pierre Coulaud et Marion Rousseaux.

Chacun a d’abord dû enregistrer une capsule vidéo présentant sa thèse en 180 secondes précisément, une première occasion de mettre en valeur ses travaux avant le passage devant le jury où les candidats bénéficiaient là-aussi de 180 secondes pour défendre leur thème, devant un jury composé d’enseignants-chercheurs de l’Université Catholique de Lille, puis d’un temps d’échanges de 5 minutes.

C’est au cours de la cérémonie de fin d’année universitaire de l’Université Catholique qui se déroulait mardi soir, que Marion Rousseaux, doctorante en 3ème année, s’est vue décerner le 1er prix ainsi qu’un chèque de 1500 euros pour ses travaux sur « L’instrumentalisation de l’enfant mineur par ses parents ». L’impact de cette thèse dans le domaine de la protection de l’enfance a séduit le jury, convaincu de l’influence des réflexions menées par Marion sur de nombreuses problématiques au cœur de l’actualité : instrumentalisation de l’enfant dans les conflits familiaux, inceste, prostitution des mineurs, utilisation de l’image des enfants sur les réseaux sociaux, emprise sectaire, soumission de l’enfant à des régimes alimentaires extrêmes, etc.

Cette première place qui a fait la fierté de sa directrice de thèse, Blandine Mallevaey, Professeur HDR, Responsable du Master 2 Droit de l’enfance et de la famille et du D.U. Auditeur d’enfants, d’autant que c’est la 2nde fois qu’un doctorant de la FLD, et a fortiori de la Chaire de recherche Enfance et familles, remporte ce 1er prix, la première étant Léa Jardin il y a deux ans, dont la thèse portait sur « La protection des mineurs non accompagnés ».

Nous félicitons chaleureusement Marion pour cette première place !

Ce concours a également été l’occasion de nous intéresser aux autres sujets de thèses présentés, notamment portés par Pierre Coulaud sur « Le principe de fraternité », sous la direction d’Anne-Claire Grandjean et Mathieu Disant (Paris 1) et par Aurélia Lamiroy sur « La notion de personne vulnérable au regard des droits fondamentaux en Europe », sous la direction de Ioannis Panoussis et Marc Nihoul (Université de Namur).

Trois sujets pointus et passionnants qui requièrent une implication totale et de longue haleine des doctorants pour mener à bien leurs recherches. Bravo à eux également pour leur professionnalisme et leur persévérance !

Rendez-vous en 2023 pour l’édition suivante de ce concours !

Article édité le 27 juin 2022