Cycle de conférences

Radicalisation et Droits de l’Homme

ECCE – C3RD

L’actualité médiatique invite à réfléchir à la signification profonde des violences et des actes meurtriers dont elle se fait le relai. Le caractère passionnel suscite immanquablement un envahissement d’émotions de colère, d’angoisse autant que de tristesse dont il est nécessaire de se dégager. C’est précisément le rôle de l’Université que d’offrir l’occasion d’une prise de distance par la réflexion et l’échange.

L’Ecole de criminologie critique européenne – ECCE – de la Faculté de droit propose, par le moyen de ce cycle de conférences, une véritable interrogation quant au sens à donner aux notions de radicalisation et de droits de l’Homme. Le caractère apparemment contradictoire de ces deux notions invite en effet à l’adoption d’une position critique tant des actes que des discours. Ce cycle donnera l’occasion de questionner des scientifiques de diverses disciplines constitutives de la criminologie afin de mieux saisir la complexité des liens de sens entre la problématique de la radicalisation et la préservation des droits de l’Homme.

Programme du cycle, biographies et résumés des interventions

Loïc Lechon

Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) au Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) de Charente Maritime.
Référent « radicalisation violente » pour le SPIP 17.

La réception des phénomènes de radicalisation par l’administration pénitentiaire / 12 mai 2021 – 17h

INSCRIPTION

Loïc Lechon est Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) au Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) de Charente Maritime. Dans ce cadre il exerce la fonction de Référent « radicalisation violente » pour le SPIP 17.

Il est également formateur-relais « radicalisation violente » pour la Direction Interrégionale de Nouvelle Aquitaine, (co-animation de sessions de formation continue multi-catégorielle).

Loïc Lechon est chargé d’enseignement vacataire sur la question de la radicalisation violente :

  • Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire (auprès des promotions de surveillants, lieutenants pénitentiaires, CPIP).
  • Master Criminologie-Victimologie des facultés de droit de sciences humaines de Poitiers,
  • Master Droit de l’exécution des peines et droits de l’Homme des facultés de droit de Bordeaux et Pau

Titre de l’intervention :

La réception des phénomènes de radicalisation par l’administration pénitentiaire

Résumé :

L’administration pénitentiaire est l’une des institutions publiques ayant été confrontée de longue date à la question de la radicalisation violente. Qu’elle soit de nature politique, idéologique, religieuse, cette problématique a pu être traditionnellement observée chez les personnes incarcérées en matière de terrorisme, tout au long du 20ème siècle, particulièrement dans certaines maisons d’arrêt de région parisienne ainsi qu’en maisons centrales.

Après des mouvements terroristes indépendantistes, et/ou politiques dans les années 60, 70 puis 80, la France a été touchée par des vagues d’attentats islamistes en 1986 puis 1995. La prise en charge pénitentiaire des auteurs, une fois arrêtés puis incarcérés, ne relevait d’aucun dispositif national et demeurait individuelle car quantitativement exceptionnelle, en raison, notamment, de la faible fréquence des différents attentats.

L’année 2015, marquée par les attaques de janvier et novembre, a constitué un tournant et le début d’un véritable effet de masse, via l’affluence exponentielle de détenus inscrits dans un processus de radicalisation violente. Depuis cette date, les attentats se sont malheureusement enchainés et de nombreux et différents profils vont coexister en détention :  les auteurs et complices présumés des différents attentats, les « revenants » de la zone syro-irakienne, ceux ayant tenté de rejoindre DAECH en Syrie et qui ont été arrêtés en Turquie. Vont se joindre à ces «TIS » (pour « terroristes islamistes ») de nombreuses personnes incarcérées pour des infractions de droit commun et qui vont questionner l’administration quant à un éventuel processus de radicalisation en détention, désignés « DCSR » (droits communs susceptibles d’être radicalisés).

Ce nouveau contexte quantitatif va imposer aux autorités la nécessité d’une véritable politique nationale de prise en charge de la radicalisation à travers quatre plans gouvernementaux (de 2015 à 2018). Dans un contexte de gestion de crise, de nombreuses questions vont devoir être abordées à commencer par celle de l’affectation en détention des personnes radicalisées, entre regroupement ou répartition. Cette réponse publique, marquée parfois par une sur-réaction et certains échecs, va évoluer grâce à une meilleure appréhension de la problématique de la radicalisation violente en phase de détection. Les phases suivantes de l’évaluation et de la prise en charge se confrontent à des dispositifs récents, encore difficilement évaluables ainsi qu’à des problématiques propres à l’incarcération.

Enfin, l’administration pénitentiaire se trouve également confrontée à la question de la radicalisation violente en milieu ouvert, d’où de nouveaux dispositifs internes et partenariaux qui pourront vous être présentés.

Cindy Duhamel

Psychologue clinicienne,
Chargée de mission de lutte contre la radicalisation
Conseil Départemental 76
Chercheur associée à la Cour d’appel de Paris 

La radicalisation à l’adolescence, vers une clinique du symptôme / 14 avril 2021 – 17h

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Psychologue clinicienne, Cindy Dhuhamel est chargée de mission de lutte contre la radicalisation au Conseil Départemental 76.

Egalement chercheur associée à la Cour d’appel de Paris, elle participe à deux groupes d’études de dossiers d’individus jugés pour des faits de terrorisme

Cindy Duhamel a également réalisé des expertises judiciaires d’individus jugés pour faits de terrorisme ; expertises familiale spécifique aux mineurs de retour de zones de guerre, Expertises judiciaires à l’Unité d’accueil médico-judiciaire de Versailles. 

Elle supervise également l’association « la voix des femmes », lutte contre les mariages forcés.

Parmi ses récentes publications :

  •   Duhamel C., Ledrait A., « Djihad au féminin : promesse d’une solution aux éprouvés pubertaires  », Adolescence 2017/2 (T.35 n° 2), p. 413-432.
  • Duhamel, C., & Ledrait, A. (2017). Djihad au féminin : promesse d’une solution aux éprouvés pubertaires. Adolescence. 2017/2 (T.35 n°2), p.413-432.
  • Ledrait, A. & Duhamel, C. (2018). Adolescentes radicalisées : De la réactualisation du ravage mère-fille à la recherche d’un symptôme. Dialogue. 2018/3 (n° 221), p. 13-26.
  • Duhamel, C., & Ledrait, A. (2018). Analyse processuelle et dimensionnelle du symptôme des radicalisations adolescentes. Le journal des psychologues. 2018/10 (n°362), p. 28-35.

Titre de l’intervention :

La radicalisation à l’adolescence, vers une clinique du symptôme.

Bien que tous les jeunes dits radicalisés ne se soient pas illustrés au travers d’actes terroristes aboutis, la radicalisation s’est imposée à certains comme l’une des portes d’entrée vers la voie de la violence extrême, et devant être prévenue et enrayée le plus précocement possible.

Dans le parcours de ces jeunes se dessinait un processus aux différentes facettes, dont il fallait saisir les enjeux, tant au niveau social que personnel, à la lumière d’un contexte et d’une histoire. Aussi, loin d’être fortuite, la rencontre entre le sujet et cette offre radicale méritait d’être interrogée dans ce qu’elle donne à voir des ressorts individuels psychiques. Nous proposons ainsi de vous exposer ce en quoi la radicalisation doit être envisagée comme un symptôme radical adolescent, venant servir les enjeux du pubertaire. Nous vous présenterons, au travers de l’expérience clinique, une conceptualisation des processus psychiques en jeu et de la fonction de la radicalisation comme solution défensive à l’adolescence. Cette approche permettra d’envisager des perspectives thérapeutiques et d’accompagnement que nous pourrons discuter ensemble.

Me Jacques Fierens                                    

Docteur en droit et licencié en philosophie
Avocat au barreau de Bruxelles
Professeur extraordinaire émérite de l’Université de Namur
Professeur émérite de l’Université catholique de Louvain
Chargé de cours honoraire de l’Université de Liège

Enfants (de) terroristes. Les droits de l’enfant à l’épreuve de la radicalisation / 11 mars 2021 – 17h

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Résumé d’intervention :

La consécration progressive des droits de l’enfant, qui culmine dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, du 20 novembre 1989, et ses protocoles, inclut notamment le droit à la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant dans toutes les décisions qui le concerne, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, le droit ne pas être enrôlé ni utilisé par des groupes armés ou le droit de ne pas être séparé de ses parents,.

Ces instruments internationaux, qui considèrent qu’un jeune est un enfant jusqu’à sa majorité, reposent sur des représentations cumulatives et parfois concurrentes de l’enfance, mais celle d’un être à protéger plutôt qu’à sanctionner est clairement dominante.

L’effectivité des droits de l’enfant et la prise en compte de la fragilité des jeunes sont clairement menacées dans le cadre des efforts déployés par les Etats pour lutter contre la radicalisation et le terrorisme qui peut en être la conséquence, au moins dans deux situations. La première est celle où il revient au pouvoir judiciaire national ou international de juger les enfants accusés de terrorisme. La seconde est celle où l’Etat engage sa responsabilité consulaire à l’égard de ses ressortissants, en acceptant ou en refusant que des enfants de parents soupçonnés de radicalisation soient rapatriés, seuls ou avec ces derniers. L’onirisme des droits de l’enfant se heurte alors aux pires situations que celui-ci peut vivre.

Quelques références bibliographiques :

Th. Baranger, L. Bonelli, F. Pichaud, « La justice des mineurs et les affaires de terrorisme », Les cahiers de la justice, 2017/2, pp. 253-265. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01559361/document

ONUDC, Manuel sur les enfants recrutés et exploités par des groupes terroristes et extrémistes violents : Le rôle du système judiciaire, 2018, https://www.unodc.org/documents/justice-and-prison-reform/17-06264_HB_Children_Recruited_Ebook_F.PDF

Circulaire du 23 février 2018 de la Garde des sceaux relative au suivi des mineurs à leur retour de zone d’opérations de groupements terroristes (notamment la zone irako-syrienne)-Instruction interministérielle relative à la prise en charge des mineurs à leur retour de zone d’opérations de groupements terroristes révisant l’instruction du 23 mars 2017, http://www.fn3s.fr/PDF/sections/document_a_telecharger/DPJJ2/Circulaire%20du%208%20juin%202018%20relative%20au%20suivi%20des%20mineurs%20%C3%A0%20leur%20retour%20de….pdf

Yazid Ben Hounet

Docteur en anthropologie, Laboratoire d’anthropologie sociale, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

Terrorisme « pré-islamique » et logiques de vendetta : approche anthropologique / 17 février 2021 – 17h

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Yazid Ben Hounet est anthropologue. Ses travaux ont porté dans un premier temps sur la place et le rôle de la tribu dans l’Algérie contemporaine, et plus largement sur la persistance, et parfois le renouveau, du phénomène tribal dans les États contemporains du monde musulman. Dans la continuité, il a engagé une étude sur les processus de réconciliation (sulh) – et plus particulièrement sur la diya (prix du sang, compensation en cas d’homicide ou d’atteinte à l’intégrité physique) – en Algérie et au Soudan. Ses recherches actuelles se situent à l’interstice de l’anthropologie politique et de l’anthropologie du droit et de la justice, en contexte musulman.

Parmi ses récentes publications :

  • Yazid Ben Hounet, Anne-Marie Brisebarre, Barbara Casciarri, Abdel Wedoud Would Cheikh, L’anthropologie en partage. Autour de l’œuvre de Pierre Bonte, Karthala, Paris, 2020.
  • Yazid Ben Hounet (eds.), Law and Property in Algeria: anthropological perspectives, Brill, Leiden, 2018.
  • Yazid Ben Hounet & Deborah Puccio-Den, Truth, intentionality and evidence: anthropological approaches to crime, Routledge, London and New York, 2017.

Titre de l’intervention :

Terrorisme « pré-islamique » et logiques de vendetta : approche anthropologique

En m’inspirant de travaux anthropologiques sur la violence, le crime, les pratiques de réparation et de réconciliation, j’essaierai de proposer quelques pistes pour éclairer (du moins partiellement) le  terrorisme et son impact sociétal. Je discuterai, dans un premier temps, les deux points suivants : 1) En quoi et pourquoi la violence terroriste que nous subissons suscite un état de sidération ? 2) Comment interpréter l’argumentaire politique en réaction ?

Je propose ensuite une analyse de la violence terroriste, que je qualifie de « pré-islamique », en essayant de dégager les logiques vindicatives qui sont à l’œuvre. Je m’appuierai pour cela sur l’exemple du terrorisme en Algérie (décennie 90) et l’analyse des normes pénales du crime et de sa sanction dans les jurisprudences islamiques.

Je terminerai par quelques considérations sur la réponse politique et judiciaire apportée par le gouvernement en réaction aux attentats terroristes.

Vassiliki-Piyi Christopoulou

Docteure en psychopathologie fondamentale et psychanalyse, diplômée en science pénitentiaire, enseignante à la faculté de philosophie de l’Institut Catholique de Paris

Ethique criminologique et traitement du terrorisme / 13 janvier 2021 – 17h

Diplômée en philosophie, docteure en psychopathologie fondamentale et psychanalyse, diplômée en science pénitentiaire, enseignante à la faculté de philosophie de l’Institut Catholique de Paris.

Dans cet ouvrage Vassiliki-Piyi Christopoulou adopte une position critique, historique et notionnelle, loin des discours idéologiques habituels. Forte d’une interdisciplinarité qu’elle place sous le signe des « interactions de la psychanalyse », elle nous invite à découvrir un Freud méconnu, un Freud « juriste ». L’emprunt par ce dernier du modèle juridique, voire judiciaire pour « penser » l’appareil psychique ouvre en effet de nombreux et inattendus horizons de réflexion pour les juristes et les philosophes du droit pénal. La philosophie pénale enfin, appelée, selon l’auteur, à jouer un rôle fédérateur dans ce dialogue entre droit et psychanalyse, accompagne constamment ces débats aux prolongements théoriques importants.

Jacob Rogozinski

Professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg

Djihadisme, sacrifice et droit de l’Homme / 16 décembre 2020 – 18h

Philosophe français, après avoir été directeur de programme au Collège International de Philosophie entre les années 80 et 90, il a enseigné au département de philosophie de l’Université Paris VIII. Il est actuellement professeur à la faculté de philosophie de l’Université de Strasbourg.

Il s’intéresse à ce qu’il nomme les “dispositifs de persécution et de terreur“. Cela l’a conduit à publier un livre sur la chasse aux sorcières –Ils m’ont haï sans raison (Cerf, 2015)- puis, à la suite des attentats de 2015, à écrire un livre sur le djihadisme.

Il considère les attentats-suicides commis par les djihadistes comme des “auto-sacrifices“ qui transgressent l’interdit fondamental que les religions abrahamiques opposent à la pratique des sacrifices humains. On assiste ainsi au retour de la violence sacrificielle au sein des dispositifs destinés à lui résister.

Quel est cet ennemi qui nous attaque à la terrasse des cafés, dans une école, une salle de concert, une promenade ou une église?
Un philosophe répond ici à cette question. Il montre que les notions de « terrorisme » ou de « radicalisation » nous empêchent de penser la terreur djihadiste. Il se demande où ce dispositif puise sa force d’attraction, dans quel contexte historique et social il est apparu, s’il est l’indice d’un « retour du religieux » et quelle relation il entretient avec la religion musulmane. Car le djihadisme a tout à voir avec l’islam, mais il n’est pas la vérité de cette religion : en voulant la réaffirmer, il la retourne contre elle-même.
Certains aspects de l’islam apparaissent alors au grand jour : son utopie émancipatrice, sa conception du pouvoir politique, sa dimension messianique et la rivalité qui l’oppose aux deux autres religions abrahamiques. Nous découvrons des « trésors perdus » de cette tradition.
Ils pourraient nous aider à combattre la cruauté archaïque que les religions cherchent à contenir et qui fait aujourd’hui retour avec les martyrs-meurtriers du djihad.

Les responsables scientifiques 

Franck Ludwiczak

Maître de conférences, Directeur du Master Droit de la matière pénale, Responsable du DU de Prévention de la Récidive, Co-directeur de l’École de Criminologie Critique Européenne (ECCE)

Contact : franck.ludwiczak@univ-catholille.fr

Docteur en droit privé et sciences criminelles. Il a soutenu une thèse en 2006 portant sur : « Les procédures alternatives aux poursuites : une autre justice pénale ». Depuis 2009, il est maître de conférences et membre du Centre de recherche sur les relations entre le risque et le droit (C3RD) à la faculté de droit de l’Université catholique de Lille. Il dirige le master 2 Droit de la Matière Pénale ainsi que le Diplôme universitaire en prévention de la récidive. Depuis 2018, il est également codirecteur de l’Ecole de criminologie critique européenne – ECCE. Il enseigne le droit pénal général et la procédure pénale en licence et en master ainsi que les modes alternatifs de règlement des litiges pénaux. Au sein du master 2 droit de la matière pénale, il encadre le séminaire « société et risque pénal », la journée d’étude annuelle animée par les étudiants du master ainsi que le droit en action consistant en des simulations de procès et de médiations pénales. Ses domaines de recherche portent sur la procédure pénale, les modes alternatifs aux poursuites et plus généralement sur les risques d’insécurité juridique en matière pénale.

Jean Motte dit Falisse

Maître de conférences en criminologie. Codirecteur de l’Ecole de Criminologie Critique Européenne – ECCE, directeur du Master Interdisciplinaire de Criminologie Critique et du Diplôme universitaire de Criminologie Interculturelle

contact : j.motte-dit-falisse@univ-catholille.fr

Docteur en criminologie de l’UCLouvain (B), psycho-criminologue (Master de psychologie en cliniques criminologiques de l’Université de Rennes), est Maître de conférences à la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille au sein de laquelle il a co-initié la création de l’Ecole de Criminologie Critique Européenne en janvier 2019.

Une expérience professionnelle diversifiée dans les champs du travail éducatif et social, de l’expertise psychologique en justice, du traitement en milieu carcéral et de la formation professionnelle relative aux auteurs d’agression sexuelle, a alimenté ses travaux de recherche et son enseignement universitaire. Ses publications et son enseignement portent sur de larges thématiques criminologiques et pluridisciplinaires : conscience sociale et conscience morale, pulsion et structuration de la personnalité, responsabilité, sens de la parole, délinquance et interculturalité … Il est directeur de trois ouvrages parus aux éditions L’Harmattan : De la Faute et du Crime, natures et cultures ; Du Sens de la Peine ; De la Récidive et du Pardon.

Pour toute information complémentaire :

contactez-nous : c3rd@univ-catholille.fr